Protection, avec casse-vides, du réseau d'eau potable des bâtiments

L’eau potable, cette ressource si précieuse et importante doit être convenablement préservée et protégée pour la santé du public. Cette tâche devient une responsabilité partagée, alors que nombreux seraient ceux affectés par une contamination du réseau d’eau potable d’une municipalité ou d’un bâtiment.

Un moyen simple d’assurer une protection rapide pour un risque de contamination potentielle provenant d’un boyau est d’installer des dispositifs appelés casse-vide atmosphérique ou casse-vide à raccordement flexible sur les robinets extérieurs et intérieurs des bâtiments.

Un casse-vide est un dispositif antirefoulement qui empêche le refoulement par siphonnement de l’eau d’un boyau dans un réseau d’eau. Si par malheur la pression en amont, c’est-à-dire avant l’emplacement du casse-vide, se trouve à être réduite, l’eau, après le dispositif, s’échappe alors par un conduit se trouvant sur le dessus du casse-vide. Ce conduit, appelé évent, permet d’éviter que l’eau retourne dans le réseau d’eau. Sans protection, cette eau, possiblement contaminée, est maintenant en circulation dans les conduites d’eau potable du bâtiment. Si cette eau est

ingérée pour un occupant de l’établissement, de graves conséquences sur sa santé pourraient s’en suivre.

Un exemple simple d’une situation qui présente bien l’importance d’un casse-vide est le suivant :

Imaginons un robinet, dans un bâtiment, raccordé au réseau d’eau potable. Un boyau y est alors raccordé pour remplir un seau d’eau, dans l’optique de laver une voiture, en y ajoutant également un produit détergent. Une solution d’eau contaminée est alors créée. Si au même moment, une chute de pression se produit dans le réseau d’alimentation d’eau, soit par une rupture de conduite à proximité ou par une forte utilisation ailleurs dans le réseau, l’eau du seau pourrait alors être aspirée dans le réseau d’eau potable.

Sans casse-vide installé, cette solution contaminée pourrait alors se retrouver dans les conduites d’eau du bâtiment ou celles de la municipalité, mettant ainsi en danger la santé des usagers du bâtiment ou celle du public.